Université autogérée autonome critique nomade et sans chauffeur

L'AG du 29 avril à voté la reprise des cours à l'unanimité.
Les Mercredis à 14h.



Communiqué de presse: Une nouvelle Université s’ouvre en Île de France

Inaugurée le 18 février dernier, l’Université Paris 14 a fêté ce mercredi sa troisième semaine d’existence. La région parisienne n’avait pas connu de création d’Université depuis 1971 et la fondation de l’Université Paris 13 à Villetaneuse. La quatorzième Université d’Île de France a été fondée par des universitaires, enseignants, chercheurs et étudiants mobilisés contre les réformes issues de la loi LRU.
Son fonctionnement est simple : les cours sont publics et se tiennent, tous les mercredis à partir de 14h00, sur la ligne 14 du métro parisien. Comme la ligne 14, l’Université n’a ni chauffeur, ni Président, ni instances dirigeantes : elle est autonome, autogérée, critique, nomade et ouverte à tous. C’est un lieu d’élaboration et d’échange gratuit de savoirs.
L’Université Paris 14 est une réponse au démantèlement du système public d’enseignement et de recherche organisé par le gouvernement. Ses principes fondateurs affirment, face aux logiques du mépris et de l’économie-reine, la joie d’apprendre et de rencontrer.
La principale mission de l’Université Paris 14 est de mêler recherche scientifique, action politique et travail poétique. L’Université Paris 14 est jumelée avec l’Université Libre de Guadeloupe. Elle est placée sous le patronage de San Precario.

Quatorze minutes (le film de Paris 14)

Un court-métrage de Fred Arens Grandin
Paris, La Frontière/Université Paris 14, 2009



Autres options de visionnage:
Cliquez ici pour voir le film (format QuickTime . mov)
Cliquez ici pour voir le film (format flash video .flv)

Cela prend quelques instants à charger.

Pour diffusion et projection, le film est maintenant disponible en téléchargement HD gratuit.
Cliquez ici (fichier.mov 117 Mo)

lundi 4 mai 2009

Déclaration du contre sommet de Louvain

Voici une première version du texte co-rédigé par des étudiants et des enseignant-chercheurs européens réunis ensemble à Bruxelles, puis à Louvain contre le processus de Bologne. Les membres de l'Université Paris 14 sont fiers d'avoir pu participer à un tel "moment démocratique". Dans ces débats où par-delà les langues, les cultures, les différences d'âge ou de statut, l'échange de parole et le dialogue des vécus étaient possibles (parfois dans la douleur) nous avons eu le sentiment de poser une première pierre à l'université pour laquelle nous luttons...et dont Paris 14 n'est qu'une illustration embryonnaire -parmi d'autres-!

DECLARATION DU CONTRE-SOMMET DE LOUVAIN

lue pour la manifestation de Louvain-la-neuve le 28 avril 2009

jeudi 30 avril 2009, par arnaud

Des étudiants de toute l’Europe se sont réunis à Bruxelles, Leuven, et Louvain-la-neuve pour combattre le processus de Bologne. La réunion des ministres de l’enseignement supérieur et des experts de Bologne, du 27 au 29 avril, a été l’occasion pour les étudiants , enseignants et chercheurs de se réunir pour exprimer leur opposition à ce processus lors du contre-sommet de Louvain, du 25 au 29 avril.

En 1998, avec la déclaration de la Sorbonne, Claude Allègre a initié , avec ses homologues allemands, italien, et anglais, le processus de Bologne, qui organise « le plus grand marché du XXIème siècle »(in Les échos, 8 février 1998). Le processus de Bologne suit de très près les recommandations de puissants lobbies industriels et d’organisations néo-libérales. Les états engagés mettent en place différentes lois, mais toutes ont la même direction. Par exemple les pays engagés dans ce processus permettent à leurs universités d’augmenter leurs frais d’inscription de plusieurs milliers d’euros, et construisent des dispositifs qui permettent l’endettement des étudiants.

L’Europe est en résistance et un mouvement contre ce processus a commencé. Les étudiants participants au contre-sommet ont créé un réseau de résistance internationale et travaillent à une déclaration plus longue, fruit du travail des ateliers du contre-sommet.

Le processus de Bologne est contre une éducation libre, gratuite, et émancipatrice.

Par ailleurs, les experts de Bologne ne représentent personnes et sont une menace pour la démocratie : ils participent à la marchandisation de l’université en même temps que les protestations sont violemment réprimées par les polices, et que le débat public est étouffé.

Nous vous invitons tous à amplifier cette mobilisation et à nous rencontrer à nouveau pour le G8 de l’enseignement supérieur à Turin en mai, et pour le printemps 2010 contre la stratégie de Lisbonne qui organise elle aussi « l’économie de la connaissance ».

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